Hashish maison : Voici pourquoi ce n’est pas une bonne idée

Comment produire du haschisch ? Les principales méthodes à la maison

En résumant en quelques mots la production de haschisch, on peut dire que ce produit est obtenu en séparant les trichomes des sommets de cannabis ou de chanvre légal (selon le produit que l’on a l’intention d’obtenir).

La poudre de trichome obtenue, appelée kief, est ensuite pressée et presque toujours chauffée puis travaillée pour obtenir des pains ou des boules de résine.

La réalisation de ce produit est simple et, en principe, même à la maison, c’est possible.

Les méthodes utilisées pour obtenir le haschisch de façon autonome sont principalement trois (mais elles ne sont pas les seules), bien que chacune d’entre elles puisse être soumise à certaines variables.

Découvrons ci-dessous.

Lire la suite : Comment reconnaître le haschisch coupé avec une méthode infaillible

Frottement à la main

L’une des principales méthodes utilisées pour produire du haschisch maison, pour des raisons de simplicité, est celle qui, dans la première phase consiste à frotter les dessus frais dans les mains.

Après s’être soigneusement lavé les mains, on prend un dessus de cannabis (d’où les feuilles ont été éliminées) et on roule avec des mouvements délicats entre les paumes. Le secret pour gratter plus de résine, et pour éviter qu’il n’y ait aussi des résidus végétaux, c’est de faire tourner le sommet, mais sans exercer trop de pression.

Grâce à ce système, on créera un film de résine noire qui, une fois détaché, pourra être moulé pour réaliser des boules de produit. Le type de haschisch obtenu s’appelle ‘charas‘.

Tamisage

Une autre méthode à la maison pour produire le haschisch, qui est également le plus utilisé dans le monde, consiste à passer au crible les dessus de marijuana précédemment séchés et congelés.

Dans ce cas, les délais pour produire le kief puis le haschisch sont beaucoup plus longs et pour ce faire, il faudra un peu d’équipement, mais le rendement est plus élevé.

Tout d’abord, on positionne une feuille de papier four sur un plan de travail et au-dessus duquel repose le tamis (un cadre de sérigraphie à mailles fines est parfait), au-dessus duquel seront éparpillés les sommets et autres débris de la plante (feuilles, brindilles, etc.).

En déplaçant les petites parties de la plante au-dessus du filet, les trichomes commenceront à se détacher et à tomber.

La quantité de kief à obtenir par cette méthode correspond en moyenne à environ un dixième des composants végétaux tamisés. Une fois ce résultat atteint, la poudre de pollen devra être pressée avec force, de manière à créer un pain.

Eau, glace et mélangeur

En plus des précédents, il existe également un autre système qui peut être exploité pour produire du haschisch directement dans la cuisine à la maison et implique l’utilisation d’un mélangeur.

Tout d’abord, on insère les composants de la plante dans le mélangeur, puis on ajoute de l’eau et des glaçons, et on actionne l’appareil.

Le mélange obtenu doit ensuite être versé dans un bocal en verre à l’aide d’un tamis.

En faisant reposer le mélange, un sédiment se formera au fond du bocal : il s’agit précisément du haschisch.

A ce stade, il faudra renverser l’excès d’eau, en prenant soin de ne pas déplacer la résine sur le fond, puis remplir le bocal d’eau glacée a nouveau et effectuer la même opération au moins une fois de plus.

Enfin, la résine obtenue doit être filtrée à l’aide d’un filtre à café pour éliminer tout excès d’eau et bien sécher avant utilisation.

Hashish maison : les risques l’emportent sur les avantages

Comme nous l’avons vu, les méthodes de production de haschisch à la maison existent (bien que nous n’ayons brièvement décrit que trois des principales techniques ci-dessus) mais, pour diverses raisons, l’autoproduction n’est pas une bonne idée.

Tout d’abord, il faut considérer qu’en Suisse il est interdit de cultiver du chanvre ou du chanvre léger, d’en posséder de grandes quantités et de fabriquer des produits de la plante.

Commencer à produire du haschisch à la maison, alors, signifie commettre une infraction pénalement punissable aussi.

Essentiellement, ceux qui veulent produire du haschisch à la maison devraient d’abord cultiver les plantes (en se mettant en danger pendant longtemps), ou les acheter, au risque, là encore, d’être pris en flagrant délit.

Et, puis il y a la période de production : il suffit peut-être aussi d’un regard indiscret des voisins opposés à cette pratique pour mettre en danger les néo-producteurs de haschisch.

Outre le discours de légalité, qui devrait déjà suffire à dissuader les amateurs de haschisch plus débrouillards, il y a aussi d’autres aspects à considérer.

Bien que la production de haschisch ne soit pas très compliquée, il faut avoir un peu de pratique avant d’obtenir des produits de qualité et, par conséquent, prendre beaucoup de temps.

En outre, il faut considérer qu’en produisant des pains de fumée à la maison, il est plus difficile de réaliser différents types de produits. En les achetant dans les magasins spécialisés, on a l’avantage de pouvoir faire face à plus de variété et on aurait la certitude d’avoir chez soi uniquement des produits légaux.

Lire la suite : Comment cultiver du cannabis à la maison sans enfreindre la loi

Pour conclure

L’idée de produire du haschisch maison en Suisse n’est pas vraiment une bonne idée : les risques et les inconvénients l’emportent de loin sur les avantages.

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